L’arrivée de Windows 11 a suscité une vague d’excitation, mais aussi de confusion. En effet, Microsoft a annoncé que le nouveau système d’exploitation nécessiterait un module TPM (Trusted Platform Module) pour son installation, une exigence qui a laissé de nombreux utilisateurs perplexes.
Cependant, des rapports récents indiquent qu’il serait possible d’installer Windows 11 sans ce fameux TPM, défiant ainsi les propres normes établies par Microsoft. Dans cet article, nous allons explorer cette possibilité et comprendre comment elle pourrait changer la donne pour les utilisateurs du monde entier.
Le rôle crucial du module TPM 2.0 dans l’installation de Windows 11
Le Trusted Platform Module (TPM) 2.0 est un élément essentiel pour l’installation de Windows 11, malgré des rapports contradictoires sur son exigence absolue.
Ce module, qui permet le stockage sécurisé des clés de chiffrement et garantit l’intégrité du système au démarrage, est au cœur des fonctions telles que BitLocker ou Windows Hello. Cependant, des utilisateurs ont signalé que Microsoft leur a proposé la mise à jour vers Windows 11 même lorsque le TPM 2.0 était désactivé, soulevant des questions sur la stratégie de mise à jour de la firme de Redmond.
Un Lenovo IdeaPad S145 éligible à la mise à jour malgré le TPM désactivé
Un cas intrigant a été rapporté par un utilisateur d’un Lenovo IdeaPad S145, qui a reçu une notification pour passer à Windows 11 alors que le module TPM 2.0 était désactivé sur son appareil. Ce PC, qui répond à toutes les autres exigences de mise à jour, avait vu sa fonctionnalité TPM volontairement coupée par l’utilisateur pour éviter toute mise à niveau non souhaitée.
Malgré cela, Microsoft a déclaré l’appareil éligible à la mise à jour sans aucun message d’erreur ou alerte de non-conformité. Cette situation soulève des interrogations sur la politique de Microsoft en matière de sécurité et de mise à jour, et sur la possibilité d’une stratégie visant à accélérer l’adoption de Windows 11.
Les hypothèses et implications de l’éligibilité à la mise à jour malgré l’absence du TPM
Plusieurs hypothèses peuvent expliquer cette situation. Il se pourrait qu’un paramètre secondaire du BIOS ait contourné temporairement la détection du TPM, ou qu’une faille dans le système de validation de Microsoft ait faussé l’analyse du matériel. Une autre possibilité est que Microsoft assouplisse volontairement certaines vérifications pour favoriser l’adoption de Windows 11.
Cette situation soulève des questions sur la politique de Microsoft en matière de sécurité et de mise à jour. Pour les utilisateurs qui désactivent le module TPM pour bloquer la mise à jour, cette méthode pourrait ne plus fonctionner. Cela pose la question de savoir jusqu’où Microsoft est prêt à aller pour accélérer l’adoption de Windows 11.
